Brocanteur depuis toujours, André Ariel c’est le picker (brocanteur) typique. Celui qui a toujours acheté et revendu. Il en connaît un grand bout sur la brocante, il a tout fait. Il a eu des magasins, 2 salles d’encans, il a fait le tour des salons, expositions et des marchés aux puces. C’est maintenant au marché aux puces de Saint-Hyacinthe, dans son kiosque MÉOANTIQUE, qu’il reçoit depuis 9 ans ses clients les dimanches et lundis, 12 mois par année. Il a également une boutique en ligne sur Etsy. Un vrai fin renard qui s’adapte au marché et flaire les opportunités.
Il aime le contact humain; ça paraît. On se sent tout de suite à l’aise avec lui, et même s’il est très bon vendeur, il fait de très très bons prix.Si vous passez au marché aux puces, vous le trouverez souvent derrière son comptoir en train de jaser avec ses clients ou en train de pitonner sur sa boutique en ligne. Je lui trouvais un petit air amérindien, il me confirme qu’il est métis et descendant de Louis Riel. Bon vivant, il en a des histoires de brocanteur à raconter. André est curieux, ce qu’il aime dans son métier, c’est trouver un objet inusité et faire des recherches pour savoir d’où il vient et à quoi il servait. Il a un faible pour les vieux jouets et les vieilles sculptures Inuits.
Lors de ma visite au marché, j’ai remarqué plusieurs objets à mon goût dans son kiosque. Les canisters en métal avec bordures en cuivre, la voiture de course rouge très années 70, la jarre à biscuits écureuil, les magnifiques verres à vin gravés à bordures dorées, les grandes lettres T et N rouges super pour un décor industriel. Avez-vous vu le bloc de boucher ? Il est vraiment hot ! J’aime aussi la balance ancienne, magnifique dans une cuisine, un bureau, sur un piano. Je trouve toujours quelque chose chez Méoantique.
Bien qu’il reste un passionné d’antiquité et de brocante, on peut dire que sa grande passion a changé depuis quelques années. Ce qui lui fait battre le coeur à présent, ce sont ses deux plus précieux trésors venus du Grand Nord. Il est tombé amoureux fou de ses deux magnifiques enfants d’origine inuit qu’il a accueillis il y a 4 ans avec son épouse Carole. De grand gaillard barbu qui a vu neiger, il se transforme en nouveau papa attendri, lorsque visiblement ému, il nous parle de sa douce fillette de 4 ans et de son garçon, petite tornade de 2 ans, qui le font courir et le gardent jeune. Il en a “presque” (plutôt totalement )les larmes aux yeux !
Voilà donc mon petit portrait d’André Ariel, brocanteur de métier et papa poule par amour.
Mise à jour: André a pris sa retraite, mais gageons qu'on le recroisera dans un show d'antiquités prochainement.
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